Violences policières et arrestations à l’issue de la manif à Paris

vendredi 30 janvier 2009
par  sudeducationalsace
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UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
Communiqué

FACE A L’AMPLEUR DE LA MOBILISATION,
LE GOUVERNEMENT REPOND PAR LE SILENCE... OU LA VIOLENCE !


Hier soir, alors que la manifestation parisienne, regroupant plusieurs centaines de milliers de personnes, se terminait, un très gros dispositif policier était en place. Arrivant au niveau de la place de l’Opéra, plusieurs milliers de manifestant-e-s ont refusé de partir.

La police ne voulant pas laisser s’exprimer la colère légitime de manifestant-e-s exaspéré-e-s par le gouvernement a violemment réprimé la fin de manifestation. Résultat : des dizaines de personnes blessées, plus d’une centaine d’arrestations dont un militant de Sud étudiant. La police a fait usage de procédés des plus brutaux agressant, frappant les manifestant-e-s à terre, obligeant par ses multiples charges les manifestant-e-s à fuir dans les rues adjacentes. Les personnes arrêtées ont été placées en garde à vue, pour des motifs fallacieux.

Face à l’ampleur de la mobilisation et au risque de contagion du mouvement, le gouvernement garde le cap : arrestations, violences policières. C’est pourquoi nous appelons les salarié-e-s, étudiant-e-s, chômeurs/euses à s’opposer à la répression qui est de plus en plus forte dans ce contexte de crise sociale. Nous les appelons aussi à s’organiser collectivement pour lui faire face.

Nous refusons la répression policière qui reste toujours le dernier rempart des gouvernants face à la contestation. Nous exigeons la libération sans poursuite de toutes les personnes arrêtées hier soir. Nous exigeons des éclaircissements publics sur la gestion policière de la fin de la manifestation du 29 janvier à Paris.
 

le vendredi 30 janvier 2009


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