Le ministre de l’éducation, Pap Ndiaye, n’a pas crû bon de reporter les épreuves de spécialité qui se dérouleront lundi, mardi et mercredi prochains (les 20, 21 et 22 mars) alors que c’était une demande portée par l’ensemble de la communauté éducative.

Des préparations bâclées, du fait de programmes délirants, génèrent du mal-être et de l’insécurité chez les élèves et une réelle perte de sens chez les enseignants. Du stress et de l’insatisfaction :le compte n’y est pas !

Pire, au lieu de réfléchir et de consulter pour essayer de trouver des solutions qui pourraient convenir au plus grand nombre, la seule solution proposée par le ministre est de « banaliser » 2 jours pour permettre aux élèves de réviser.
Sur le fond, cette solution n’est évidemment pas satisfaisante :elle ne répond pas aux problèmes posés par la réforme du lycée, qui vont grandissants au fur et à mesure que la réforme se déploie.
Sur la forme, elle est aberrante :outre le délai de prévenance réduit (3 jours avant la date prévue), le fait de communiquer par twitter et non par les canaux officiels est une offense faite aux personnels comme aux élèves.

Les ministres passent mais les méthodes elles ne changent pas...