Fermeture de l’Université de Strasbourg en janvier : les étudiant-e-s et le personnel ne doivent pas payer l’inaction de l’État et de l’Université !
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La présidence de l’Université de Strasbourg, pour des raisons économiques, décide donc arbitrairement de priver étudiant.e.s et personnels de leurs locaux. Le prix social d’une telle mesure n’est donc rien face à des considérations financières. En renvoyant tout le monde chez soi, le Président Michel Deneken, renvoie nombre de personnes dans la précarité de leurs logements en les isolant.
Combien d’étudiant.e.s se retrouveront de fait confiné.e.s dans des logements où il est impossible de maintenir des températures décentes ou de dégager un réel espace de travail ? Combien de personnels précaires devront de nouveau transformer leur espace de vie privée en un espace de travail mais aussi assumer personnellement les frais énergétiques engendrés par ce travail à distance ? En pleine période d’examens, assisterons-nous à nouveau aux différentes ruptures d’égalité qu’engendre le passage des examens à distance ? Les étudiant
e s, déjà largement précarisées, seront les premier ères à subir les conséquence de la « sobriété énergétique » imposée par la présidence.Nous rejetons cette décision. Cette fermeture aggravera la situation étudiante qui est en fait déjà précaire ainsi que celle des personnels. Après deux ans de pandémie nous connaissons les conséquences de l’enseignement à distance :
- Rupture d’égalité pendant la période d’examens
- Dégradation des conditions d’études et de travail
- Isolement des étudiant-e-s et du personnel dans une situation critique et précaire
Solidaires étudiant-e-s Alsace et Sud éducation Alsace dénoncent cette fermeture arbitraire. Ce n’est pas aux étudiants-e-s ni au personnel d’assumer les responsabilités de l’Université et de l’État !